IL SERA NOTRE ROMEO

Non, non, ce n'est pas lui (à gauche), mais ce sera lui (à droite)...

A gauche c'est Jean de Reske qui a interprété le rôle de Roméo en 1888.

A droite c'est Valentin Ferrari, notre futur Roméo.

Valentin Ferrari est né à Lyon en mars 1986.
Ayant grandi dans une famille de musiciens, il étudie d'abord la batterie, réservant le chant pour le cercle familial accompagné le plus souvent au piano par sa mère.
Passionné par la nature, il choisit très tôt de devenir guide naturaliste, activité qu'il exercera pendant sept ans, principalement dans le Massif du Mercantour.
Sa passion pour le chant l'incite ensuite à se rapprocher géographiquement du Conservatoire de Musique de Cannes.
Toujours dans le but d'être au plus près de ces enseignements, il obtient dans le même temps le Brevet d'Etat de Maître Nageur. Il s'est fait remarquer lors de sa participation à la Commémoration du centenaire du Génocide Arménien dans le répertoire de Komitas. On a pu l'entendre par la suite dans le rôle d'Ismenor (alias Tamino) dans une version française de la flûte enchantée de Mozart.

Un rôle dans "Les Misérables"
Un article de Stéphanie Wiélé, dans Nice-Matin le 22 Juin 2015, précise certains aspects de la personnalité de Valentin Ferrari : « La nature, c'est son hymne à la joie.  Âgé de 30 ans, le jeune homme au corps massif et athlétique a été chasseur alpin, tailleur de pierres puis accompagnateur en montagne... Un vrai caméléon solidement ancré dans la vallée de la Vésubie. « En pleine forêt, je pousse ma voix ».
Il y a deux ans, Valentin découvre la profession de maître nageur. 
« Ce métier me permet de garder ma condition physique mais j'ai également une autre passion depuis l'enfance... », dévoile l'habitant, une octave plus bas. La rudesse métallique de son visage s'efface derrière ses grands yeux bleus. «Toute ma famille baigne dans la musique... et j'ai attrapé le virus ! ». Avec sa sœur et sa mère au piano, son frère au saxophone, Valentin fredonne l’hymne à l'amour d’Édith Piaf dans la maison familiale.

Finalement, sa sœur Clémence – devenue pianiste — lui suggère de se présenter au conservatoire de Cannes. Valentin est repéré par la professeur de chant lyrique Patricia Fernandez. «Tu es un ténor... », lui entonne la chanteuse qui a connu les plus grandes scènes d'opéras de Hong Kong à Paris en passant par La Scala de Milan. C'était il y a un an et demi. Depuis, Valentin a accéléré la cadence et prend des cours de chant hebdomadaires. Maître nageur et ténor. Deux métiers qu'il développe aujourd'hui à l'unisson. « Dans l'eau, je travaille ma respiration et ça me permet de doser mon souffle lorsque je chante ».